La conférence de presse que devait donner aujourd'hui le sélectionneur national Rabah Saâdane est annulée. C'est ce qu'a annoncé la Fédération algérienne de football (FAF) sur son site hier. La décision serait motivée par « le programme chargé du sélectionneur national », précise le communiqué de la FAF. Ce « forfait » est une première dans les annales de la longue et riche « relation » équipe nationale-journalistes. Avant l'épisode du week-end, toutes les rencontres des Verts étaient précédées par le rituel de la conférence de presse d'avant-match. Rabah Saâdane vient de commettre une entorse à ce rituel consacré à travers toutes les contrées où le football a droit de cité. Aucun argument ne peut expliquer, encore moins justifier, ce précédent. Même pas l'importance et les enjeux du rendez-vous de demain face à l'Egypte. Aller à la rencontre des journalistes, dans le cadre d'une conférence de presse à quelques heures d'un match officiel, fait partie des « devoirs contraignants » du sélectionneur. Sous d'autres cieux, moins cléments encore, pareille décision provoquerait un tollé général. Rabah Saâdane, ou tout autre entraîneur qui se respecte, n'a nul droit de se soustraire à cette obligation certes non écrite, mais observée à travers toute la planète. Nous ne le dirons jamais assez. C'est un manque de respect flagrant envers les journalistes et les lecteurs. Comme dirait l'autre, « Circulez, y a rien à voir »... et à écrire, ajouterons-nous. C'est inadmissible !