Comparaissant en session criminelle après avoir été condamnés à la peine capitale à plusieurs reprises, les trois terroristes, Hamel Abdessalem, 38 ans, émir de Aïn Chadjra, située entre Aïn Beïda et Meskiana (Oum El Bouaghi), et de ses 2 acolytes, Fizi Makhlouf, 59 ans, et Harbi Naceredine, 31 ans, ont demandé le report de leur procès pour absence de la défense. La sérénité qu'ils affichaient face à leurs juges de la cour criminelle de Annaba dénotait de leur certitude à bénéficier de ce report, accordé pour le 1er juillet 2009. Ils sont tous accusés de constitution d'un groupe terroriste armé, homicide volontaire avec préméditation et incendie criminel. A leur actif, ces sinistres individus ont 60 homicides volontaires. Parmi leurs innocentes victimes, un inspecteur de police exerçant à la sûreté de wilaya d'Oum El Bouaghi, tué lâchement alors en exercice. Ils sont également auteurs de plusieurs agressions physiques, perpétrées contre des victimes, dont les plus importantes celles commises contre le DEC de la commune de Aïn Bebouche (Oum El Bouaghi), et le procureur près le tribunal de la même commune. Du moins, c'est ce qui ressort du volumineux arrêt de renvoi qui, pour sa lecture, il a nécessité plus d'une demi-heure.