Il a nié en bloc les faits qui lui étaient reprochés. La peine capitale a été prononcée avant-hier par la cour criminelle de Annaba à l'encontre de l'émir terroriste de Oum El-Bouaghi ainsi qu'à un de ses acolytes. Six autres inculpés ont écopé des peines d'emprisonnement allant de trois à treize années dont la femme de l'émir en question. Ce dernier (F.M.) ainsi que son groupe semaient la terreur dans les zones de Oum El-Bouaghi, Aïn Beïda, Tébessa, Khenchela et Batna. F.M. alias Abou Mohamed surnommé le «Manchot» sévissait spécialement aux alentours de la ville de Oum El-Bouaghi, selon les accusations faites à son encontre par le représentant du ministère public. Pour appartenance et organisation de groupe terroriste, création de situation d'insécurité, crime avec préméditation à l'encontre des populations civiles et corps de sécurité avec arme à feu, par égorgement, érection de faux barrages ainsi que le meurtre du P/APC, Behir Echargui, toutes les accusations ne luit ont laissé aucune chance ainsi qu'à ses défenseurs pour demander les circonstances atténuantes. En 1995, l'émir d'Oum El-Bouaghi (F.M.) s'est déplacé dans la région de Batna pour entamer le même travail qu'à Oum El-Bouaghi. D'ailleurs, ce dernier a indiqué à la cour qu'il a fait ce déplacement à la suite d'une mésentente avec quelques membres qu'il dirige. Les faits qui lui sont reprochés à Batna, il les a niés en bloc. Au sujet de son fils, lycéen, qui a rejoint son père accompagné de sa mère, alias le «Manchot» affirme: «Je n'ai exercé aucune pression sur eux.» Un autre acte d'accusation qui, d'ailleurs, a été reconnu par l'émir en personne, est la fabrication de bombes artisanales avec l'aide du nommé «Ammi Bouzouich», un terroriste dynamique et dangereux. Actuellement avec un important groupe, il est toujours en fuite. La liste d'accusations est tellement longue que pas moins de 600 questions ont été posées aux inculpés dont la plupart sont restées sans réponse. La condamnation à mort à l'encontre de F. M. et son adjoint était attendue.