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privatisation
Ça commence à gronder à Rouiba !
Publié dans El Watan le 02 - 02 - 2005

La zone industrielle de Rouiba renferme près de 76 entreprises économiques employant environ 18 000 travailleurs. Ces derniers contestent dans la forme la notion de privatisation des entreprises publiques telle que prônée par les pouvoirs publics. Contestation exprimée, hier, lors d'une rencontre qui a regroupé, au siège de l'union locale de Rouiba, les secrétaires généraux des entreprises de cette zone.
Les participants à ce regroupement ont exprimé leurs préoccupations quant à la privatisation. A l'unanimité, les représentants des travailleurs ont critiqué la démarche du Pouvoir. Certains ont même dénoncé les tergiversations du premier responsable de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi-Saïd. Nous sommes en train d'assister à une sorte de privatisation qui se fait dans la clandestinité. Le pouvoir n'est pas transparent sur cette question », a lancé Mohamed Messaoudi, secrétaire général de l'union locale de Rouiba. Celui-ci, à l'instar des autres syndicalistes, a soutenu que « le discours officiel actuel fait peur et crée un climat de psychose dans le monde du travail. L'Etat fait, à notre avis, dans la spéculation. Une fois, il est annoncé la privatisation de 1200 entreprises ; par la suite, ce chiffre est modifié pour devenir 500. Parfois, un ministre annonce la privatisation des entreprises stratégiques... Nous voulons comprendre les règles du jeu et ce que veut réellement le pourvoir ! », dira M. Messaoudi. Un autre syndicaliste ayant ras-le-bol de cette situation s'en est pris à Sidi-Saïd en lançant une phrase lourde de sens : « Si le secrétaire général de la centrale syndicale est incapable de défendre les travailleurs, il n'a qu'à céder sa place à quelqu'un d'autre. » Cette sentence n'a pas été du goût de M. Messaoudi qui a répliqué sans hésitation pour défendre M. Sidi-Saïd. Il rappellera, à cet effet, que les décisions concernant ce type de dossier sont prises d'une manière collégiale, donc elles n'émanent pas uniquement d'une seule personne, à savoir M. Sidi-Saïd. « Lors de la dernière rencontre avec les représentants du gouvernement, M. Sidi-Saïd s'est exprimé, certes, sur la question en indiquant que le dernier mot doit revenir à la base. Aujourd'hui, la base a tranché le sujet et a refusé catégoriquement la manière avec laquelle se fait la privatisation », dira M. Messaoudi qui estime que les travailleurs à travers ce regroupement ont juste voulu tirer la sonnette d'alarme. « Nous avons découvert par pur hasard que des étrangers ont visité certaines entreprises publiques. Aucun travailleur n'a été informé. Nous avons appris également via Internet que des étrangers intéressés par notre marché se sont déplacés à Rouiba et se sont rendus dans des entreprises », dira un syndicaliste.
prêts pour une riposte
Pour M. Messaoudi, les entreprises ciblées par la privatisation sont, entre autres, BATICIM, MAGI et TAMEG. Celles-ci, selon notre interlocuteur, se portent très bien et leur emplacement attire bon nombre d'investisseurs. Les syndicalistes ne sont pas contre un partenariat avec un étranger dont le pourcentage ne doit pas dépasser 50% pour le redressement de la SNVI. « Nous voulons que l'étranger qui prend une part de la SNVI ramène un plus, notamment un savoir-faire et de l'argent pour l'investissement. Nous refusons un étranger majoritaire pour qu'au bout de cinq ans il renvoie tous les travailleurs », dira-t-il. Les syndicalistes exigent la mise à niveau des entreprises et ont déploré le fait que des entreprises publiques soient gérées par des retraités ou des gestionnaires qui ne s'occupent que de leurs propres intérêts. « On ne comprend pas pourquoi le pouvoir désigne un retraité à la tête d'une importante entreprise alors qu'il existe des centaines d'ingénieurs qualifiés au chômage. Nous ignorons jusqu'à aujourd'hui le nombre de travailleurs au niveau de la zone qui ont été licenciés, mis à la retraite, qui se sont suicidés ou sont devenus fous et qui n'ont jamais été remplacés. Donc des postes de travail ont été libérés, mais il n'y a eu aucun recrutement », a relevé un syndicaliste. Les participants à cette rencontre se sont mis d'accord pour la préparation d'une riposte dans le cas où le pouvoir tenterait de mettre à exécution la privatisation anarchique. Une action que les syndicalistes préfèrent taire. Les secrétaires généraux des unions de wilaya et des fédérations se réuniront aujourd'hui à l'hôtel Ryad (Sidi Fredj) pour débattre du sujet portant sur la privatisation.


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