« Nous allons respecter la décision de justice, mais le conflit demeure », devait affirmer M. K.Chouicha, coordonnateur de la section CNES-USTO. Une décision qui fait suite au jugement rendu par la Chambre administrative d'Oran ordonnant l'arrêt de la grève entamée le 30-05-2009 au sein de la faculté d'Architecture et de Génie civil pour exiger le départ du doyen par intérim de ladite faculté. Cependant, ce syndicaliste conteste la forme dans laquelle cette affaire a été traitée. Une affaire qui fait suite à la plainte déposée par le recteur de l'USTO, demandant l'arrêt de la grève et qui fut enrôlée la veille, soit le 06 juin 2009, pour une audience prévue le 07 du même mois. « La convocation de comparution à l'audience nous fut adressée le même jour vers 10h 30mn ; ce qui, en soit, ne nous permettait guère d'assurer notre défense dans les meilleures conditions .Vu le temps relativement court qui nous a été imparti, nous fûmes dans l'obligation de plaider nous-mêmes notre cause. La délibération prononcée fut l'arrêt de la grève. Respectueuse des lois de la République, la section attendra, de ce fait, la notification officielle du jugement. Nous déposerons ensuite un préavis de grève et nous saisirons le Conseil d'Etat ». M. Chouicha devait noter, par ailleurs, que « l'administration de l'USTO en est à sa quatrième plainte contre le CNES. Une première plainte en référée pour demander le gel de la section nouvellement élue ; une seconde qui portait sur le fond et qui redemandait l'annulation des élections ; une troisième plainte sur le fond qui redemande l'annulation des élections. »