Noureddine Ounis a mis, hier, sa menace de démission à exécution. Il a remis un document à la DJS de Constantine annonçant son retrait de la présidence du club, ainsi que celui de son bureau directeur après 15 jours seulement de son élection. Nous avons essayé de le joindre, en vain. Nous avons contacté un responsable à la DJS qui semblait étonné de cette démarche ; aussi nous a-t-il déclaré : « Le président élu doit démissionner lors d'une assemblée générale du club, devant ceux-là mêmes qui l'ont élu et non à notre niveau. J'estime que nous ne sommes pas concernés par cette démission et c'est aux Clubistes de régler ce problème. » Le président ou l'ex-président du CSC (c'est selon), Mourad Mazar, a qualifié la décision d'Ounis de « non-événement ». Et de préciser : « Les véritables membres de l'AG du CSC sont ceux qui se sont acquittés de leur cotisation annuelle avant l'assemblée générale ordinaire du 1er juin, où mes bilans moral et financier ont été adoptés. Je ne me soucie guère de ce qui se dit ici et là. J'ai d'ailleurs finalisé l'opération de recrutement des joueurs et la nouvelle équipe entamera son stage de préparation dès la semaine prochaine. » Côté DJS, l'on considère que le dossier Mazar est définitivement clos et que ce dernier ne représente que lui-même.