Dix jours après son élection par les membres de l'assemblée générale, la nouvelle équipe dirigeante du CSC, à sa tête Ounis, semble trouver d'énormes difficultés à faire avancer les choses. A ce jour, aucun recrutement n'a été effectué au niveau de l'équipe et encore moins au niveau du staff technique. A ce titre, il faut relever que Mouassa a décliné, il y a quelques jours, la proposition qui lui a été faite par le nouveau président. En outre, le staff dirigeant du club a organisé, hier, une conférence de presse, où l'essentiel à retenir, a été la menace de démission brandie par Ounis and co si le wali de la ville du Vieux Rocher ne s'impliquait pas directement dans la grave crise qui secoue le vieux club. Ounis dira : « Nous ne pouvons pas travailler dans de pareilles conditions. Malgré le choix souverain de l'assemblée et le p.-v. d'installation de la nouvelle direction, Mazar continue à occuper le siège du club, entravant ainsi notre travail. On ne comprend pas l'inertie des autorités compétentes et on demande au wali d'intervenir rapidement, sans quoi, tout le bureau directeur présentera sa démission lundi après-midi… On ne peut pas se permettre d'aller en justice, car le temps ne joue pas en notre faveur. Nous risquons d'être pris de court alors que la dernière date de dépôt des nouvelles licences est fixée pour ce 30 juin. Il nous reste à peine 15 jours pour régler la situation de l'effectif et du staff technique… » A ce titre, Ounis dira que le flou fait fuir les joueurs qui sont contactés. La déclaration des membres dirigeants du CSC résonne comme un ultimatum pour le premier responsable de la wilaya. C'est clair, il y a péril en la demeure !