Elles seront scénographiées et installées au pavillon C du Palais des expositions sur 2000 mètres carrés jusqu'au 3 septembre. Parmi les exposants, plusieurs artistes confirmés sont attendus. Pour l'exposition «Reflets d'Afrique» : les Egyptiens Mûtaz Ennasr et Rana Ennemr, le Congolais Samuel Fosso qui proposera un travail photographique sur le rituel de la pose en Afrique, le Sud-Africain, Lien Botha, et le Camerounais Samuel Jaqua accompagné de ses portraits tirés de l'univers jazz. L'exposition d'art plastique et vidéo installation, «L'art africain contemporain», invitera dans son espace des talents tels que le Malien Sall Smba qui travaille sur l'idée de la consommation et de la mondialisation ; la Mauricienne Nirveda ainsi que des Algériens de la génération émergente, comme Raouf Brahmia qui proposera un travail vidéo sur la Palestine. Au MaMa, les deux niveaux seront entièrement consacrés à Choukri Mesli, à ses peintures, affiches et autres œuvres graphiques via une rétrospective intitulée «Mesli l'Africain». Sont prévues également des résidences d'artistes africains à la villa Abdeltif et des tables rondes animées par des critiques d'art qui collaboreront, à l'occasion, à la publication d'un catalogue spécial de l'édition. Quid des plasticiens algériens ? Quid des artistes algériens comme Korîchi ou Denis Martinez ? «Le mot d'ordre est de laisser plus de place aux Africains et aux talents émergents», nous a répondu un organisateur.