A raison de six heures par jour, les membres de l'EN ont subi un entraînement intensif dans les différentes phases de jeu avec nombre d'exercices pratiques et de conseils importants sur la manière d'aborder la maîtrise échiquéenne. Entraîneur de niveau mondial et formateur de champions, Igor Rausis les a fait entrer dans la dimension GMI dans la manière d'appréhender le jeu et la préparation. Très concentrés et motivés pour cette grande première en Algérie qu'était un entraînement interactif avec un GMI d'un tel niveau, aux connaissances véritablement encyclopédiques et qui respire littéralement les échecs, les membres de l'équipe nationale comme les MI (maîtres internationaux) Mohamed Haddouche et Adlane Arab, et les joueurs prometteurs comme Moncef Seraoui, Amine Selmane et les «anciens» toujours très actifs comme Guerroui, Kelloub, Meddah, Hanchour, Bouhaded, Rimel Mezioud… ainsi que chez les filles, les sœurs Latrèche, Mezioud Amina, Djouhar Naïli… n'ont pas démérité et ont fourni tous les efforts nécessaires à ce genre d'entraînement. A la fin du stage, Igor Rausis a conclu que si le talent naturel était certes présent, il manquait l'entraînement de haut niveau et les connaissances théoriques. Selon lui, si nos joueurs sont plus ou moins proches du niveau arabe, atteindre le top du niveau africain et méditerranéen restait une autre histoire et nécessitait un dur travail avec un encadrement adéquat. Le senior-trainer de la FIDE (Fédération internationale des échecs) a aussi effectué une session très intéressante avec les entraîneurs nationaux sur le thème de la progression aux échecs et des différents aspects didactiques de l'apprentissage du noble jeu.