Le 4e art africain fait la révérence à ses femmes, gardiennes de l'oralité. Ce festival qu'Alger accueillera du 5 au 20 juillet s'inclinera devant les figures mythiques du patrimoine théâtral africain. Le public, durant les activités du Festival africain du théâtre, découvrira les ateliers de Juillet ô féminin. Un florilège féminin où la poésie, l'art lyrique et le conte constituent une halte nécessaire. On aura le loisir de participer à des ateliers encadrés par des pédagogues, à la création et la confection de masques et de marionnettes qui donneront lieu à des spectacles miniatures sur le thème des dieux sacrés. Aussi, une série d'hommages sera dédiée aux figures du théâtre africain telles que l'auteur sénégalais Diakahte Ousmane, le comédien et metteur en scène soudanais Mahdi Ali et l'écrivain, metteur en scène tunisien Driss Ali. Au menu des représentations, 14 pays africains vont se disputer les planches du théâtre Mahieddine Bachtarzi, la salle Hadj Omar (TNA) et El Mouggar. On cite : la troupe Koykyo (Niger), Arenk Théâtre avec la pièce Targuiya (Guinée), la troupe Zenga Zenga avec la pièce Sur la braise (CongoBrazzaville) et enfin Médecin malgré lui (Bénin). A la périphérie du festival, des journées d'étude seront organisées sous le thème « Théâtre africain, entre modernité et tradition » à l'Institut des techniques du sport ITS (Chevalley) où seront présents des professionnels du milieu, tels que les Algériens Hadj Meliani, Dris Guergoua, et Baâli Noureddine Amroune. Côté africain : Bosson Clément Aney (Côte d'ivoire), M'boussi Georges (CongoBrazzaville), Jean Pierre Guingane (Burkina Faso), Hassan Atiya (Egypte).