Telle est la mention qui confirme ce constat fait sur proposition de l'Office communal de restauration et d'aménagement de la vieille ville de Annaba (Ocrava), P.-V. qui sera suivi par un autre portant n°122, appelant ses occupants à procéder à sa démolition. Péril en la demeure pour la famille Bouacha et indifférence totale de la part de ceux qui ont la charge de protéger les citoyens ! Devant cet état de fait, Rabah Bouacha, un père de famille habitant ce vieux bâti, a soumis une demande de prêt en 2002 auprès de son syndicat de l'OPGI, où il exerce depuis une vingtaine d'années. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, à ce jour, ce chef de la sécurité n'a pas eu son prêt malgré le besoin vital. Celui-ci s'explique en ces termes: «J'avais déposé une demande de prêt social en 2002 auprès de notre syndicat pour procéder à la rénovation de notre bâtisse jugée inhabitable par les structures communales concernées. Bien que je cotise depuis une vingtaine d'années avec 3% de chaque salaire, ma demande est restée sans suite.» Pourquoi le syndicat refuse-t-il le droit au prêt social à un employé qui cotise depuis plusieurs années ? Pour avoir une réponse à cette interrogation, nous avons tenté de contacter le représentant du syndicat de l'OPGI Annaba, en vain, car selon les travailleurs, il est constamment absent. En attendant son retour, la famille Bouacha est actuellement exposée à un risque latent d'effondrement de leur maison avec comme conséquence mort d'homme. Qui en endossera alors la responsabilité ?