Explosion de joie à travers le pays : Une ambiance de folie caractérise les différentes rues et quartiers d'Alger et de Blida après la belle victoire de la sélection algérienne de football en déplacement en Zambie (2 à 0). Le défilé des véhicules a commencé juste après le match. Placette Etoute, Bab Essebt, le boulevard El Aïchi, l'avenue de la Gare… ne désemplissent pas. Même les vieux prennent plaisir devant ces manifestations de joie. Devant le stade Tchaker, un groupe de jeunes scande à tue-tête : « Arwahou, Arwahou fi Tchaker nerrebhou ». La Kabylie fête les héros La Kabylie, pour sa part, a exprimé son bonheur et sa joie à la suite de ce succès. Les rues noircissaient de monde et étaient surtout barriolées aux couleurs nationales. Les deux ronds-points marquant l'avenue Abane Ramdane étaient les deux points de jonction vers lesquels le tout Tizi Ouzou convergeait. Idem à Azazga, Aïn-El Hamman, Draa-El-Mizan et Boghni, les citoyens se retrouvaient dans la rue pour fêter cmme il se doit l'événement. Il reste que la palme est revenue à la localité de Draâ Ben Khedda qui était fière de son enfant Gaouaoui Une folle ambiance à l'Est A la 90e minute de la rencontre Algérie-Zambie déjà, les rues de Constantine étaient investies de dizaines de milliers de fans de l'EN. La victoire a été fêtée dans une ambiance des grands jours sur le boulevard Ben Boulaïd et la place du 1er Novembre, où la circulation automobile était quasi impossible. A Skikda, les premiers fêtards, assurés du succès des Verts, ont commencé à faire entendre leurs klaxons dix minutes avant la fin de la rencontre. Puis une marée humaine a convergé vers le centre-ville. Un flux de véhicules ornés de drapeaux, en provenance des cités et autres quartiers limitrophes, a entamé le pèlerinage habituel qui mène à l'avenue Didouche Mourad, en plein cœur de la ville. A Annaba, la joie populaire s'est installée quelques minutes à peine après le 2e but marqué par Rafik Saïfi, ovationné par des « one, two, three, viva l'Algérie ! » et des coups de klaxons de quelques rares véhicules dont les conducteurs n'ont pas pu suivre la partie pour une raison ou une autre. Ainsi, des centaines de milliers de Annabis de tous âges sont descendus dans les rues pour exprimer leur joie. C'était la paralysie générale dans la ville, touchant même les hôpitaux. A Sétif, où jeunes et moins jeunes prisent le ballon rond, la capitale des Hauts-Plateaux a passé, hier, d'indescriptibles moments de liesse procurés par la bande à Saâdane. Aïn El Fouara qui a, à l'instar des différents coins du pays, retenu son souffle, explose au coup de sifflet final de l'arbitre. La reine des Ziban a fêté brillamment et convivialement cette seconde victoire de l'équipe nationale. Malgré la canicule, toutes les places étaient noires de monde. Des jeunes pour la plupart, qui se congratulaient, offraient des rafraîchissements aux passants... Partout à Biskra, c'était joie, liesse, chants, danses et cortèges de voitures chargées de grappes de fans agitant le drapeau national. L'ouest du pays en liesse Les supporters des Verts à l'Ouest n'ont pas manqué d'investir les rues pour fêter cette victoire qui ouvre grandes les portes du mondial à l'EN. « Malgré tout bladi nebghik. Viva l'Algérie, Je suis très heureux de cette victoire. J'aime mon pays », telles sont les expressions de milliers de jeunes de la wilaya de Mascara qui ont envahi les rues de la ville. Des cortèges se formaient avec de jeunes au torse nu et l'emblème national à la main. Et ce n'était que le début de cette liesse populaire. A Mostaganem, ils étaient des dizaines de jeunes et de moins jeunes à être sortis en bas des maisons pour avoir un œil sur la rue et une oreille attentive à la retransmission du match. Quelques minutes après la fin du match, la place est totalement envahie par les supporters venus de tous les quartiers. Si bien que rues et ruelles sont vite encombrées par des automobiles venues de toutes parts. Rapidement, les cortèges en provenance de Mazagran, des cités périphériques, de Mesra, de Hassi Mamèche, de Kheireddine et d'ailleurs prendront la direction de Mostaganem, où la nuit sera très longue. A Tlemcen, en dépit de la chaleur caniculaire, des milliers de personnes de tous âges sillonnent les rues, à bord de véhicules de tous types et de mobylettes bariolées aux couleurs nationales pour aboutir à la placette. Des chants à la gloire nationale sont entonnés. Les sons de la trompette et de la ghaïta égayent l'atmosphère. Des milliers de voitures sont bloquées. Mais qu'importe, on reste sur place pour exploser… de bonheur. Des fumigènes narguent les rayons accablants du soleil. Au sud-ouest du pays, plus précisément à Tindouf, des engins tous types confondus ont silloné la ville dans tous les sens au rythme des klaxons et des youyous. La fête se poursuivait dans la nuit d'hier. A Sidi Bel Abbès, une grande foule a envahi les principales artères de la ville ainsi que les places publiques, à l'instar des spacieuses esplanades du 1er Novembre (ex-Carnot) et de Sidi Djilali. Aux abords du jardin public, des jeunes enthousiasmés par la victoire se pressaient de parer voitures, balcons et devantures des magasins de l'emblème national, alors qu'à Faubourg Thiers, quartier populaire de la ville. Les préparatifs pour une longue soirée de liesse allaient bon train. APS, Correspondants