C'est pour cela qu'ils fondent beaucoup d'espoir sur l'ouverture imminente du nouvel hôpital implanté à la nouvelle ville sur la route de Tifrest. Celui-ci dont la réalisation a pris relativement du retard, devrait toutefois être prêt dans environ deux mois ; le temps qu'il faudrait à l'entreprise spécialisée (en action sur le terrain) pour mettre un terme au glissement de terrain qui menace la structure de l'hôpital. Ce glissement de terrain est en fait à l'origine du retard dans l'ouverture de cet établissement hospitalier puisqu'il a fallu apporter des modificatifs notamment pour installer certains réseaux d'alimentation (VRD). Il ne reste donc plus que les VRD et le parc autos à réaliser. L'équipement est déjà installé à 90%, le personnel presque entièrement recruté, d'ailleurs, pour certaines spécialités, les consultations sont assurées depuis maintenant plus de deux ans à l'EPSP. L'administration s'attèle en ce moment au transfert des urgences et des laboratoires de l'EPSP vers cet EPH. Cet hôpital de 60 lits financé, dit-on par l'Arabie Saoudite et dont la réalisation a été l'œuvre d'une entreprise chinoise, assurera quatre spécialités de base : médecine, chirurgie, pédiatrie et gynécologie obstétrique avec possibilité de recevoir d'autres spécialités pour complémentarité : cardiologie, endocrinologie et gastrologie ainsi que réanimation dont les démarches pour son ouverture, sont en bonne voie. Pour la chirurgie, si certaines spécialités existent déjà comme la chirurgie infantile, viscérale et la traumatologie, il est programmé d'autres spécialités : neurologie, ophtalmologie et ORL ainsi que radiologie. Dix- huit médecins spécialistes ont été recrutés et logés (sauf ceux qui ne l'ont pas demandé), affirme M. Amrar, directeur de cet hôpital installé, lui avec son administration depuis plus d'une année. Il faut savoir que dans toute la daïra d'Azeffoun (quatre communes) il n'existe aucun cabinet de médecin spécialiste ; c'est très contraignant, particulièrement pour certaines spécialités très sollicitées. Le cas par exemple de l'ophtalmologie ; un fort pourcentage de la population a besoin de ce genre de consultations. Rien que pour un problème de lunettes, vu qu'à Azeffoun il n'y a pas même un opticien, il faut un déplacement de plusieurs kilomètres. L'ouverture de cet établissement hospitalier est attendue comme un grand événement par les citoyens d'Azeffoun dont la couverture sanitaire reste toutefois insuffisante eu égard au vaste territoire sur lequel s'étale cette daïra.