Ce projet a pour objectif la dépollution du littoral Est oranais, avant de faire remarquer que les rejets «à ciel ouvert» de ces localités seront connectés au réseau en vue de leur acheminement vers la station d'épuration. Le projet en question, a indiqué ce responsable, englobe cinq stations de relevage, une vingtaine de kilomètres de conduites et une STEP de capacités extensibles à 250.000 habitants équivalant à un débit de 30.000 m3/jour, avec la création d'un périmètre d'irrigation de 500 ha, dans une première phase. Les rejets à ciel ouvert aboutissent actuellement en mer, dans les talwegs, les chaâbate et le lac Télamine, une réserve classée par la convention iranienne «Ramsar», a ajouté cette même source, indiquant que les services de l'hydraulique de la wilaya viennent de lancer une étude de dépollution de cette réserve naturelle pour prendre en charge les rejets. Pour rappel, d'importants programmes ont été réalisés ces derrières années au profit de la wilaya d'Oran, portant sur la suppression des rejets au niveau de la frange marine, l'assainissement du Grand Projet Urbain (GPU), l'éradication des points noirs et la protection de l'environnement à travers la séparation des eaux usées des eaux pluviales au niveau de «Dhayat Morsli», ainsi que les travaux de raccordement de la localité de Aïn-Beïda (Es-Sénia) à la galerie périphérique d'Oran, en cours de réalisation. Pour ce qui est du centre-ville d'Oran, les travaux de réhabilitation des ovoïdes ont été confiés à une entreprise chinoise tandis que le collecteur de Ras El Aïn et celui du boulevard Zabana, tributaire d'une autorisation de la commune, n'ont pas encore démarré, a-t-on souligné de même source.
