Le MCO est entré de plain-pied dans la zone de turbulences au moment où il est tiraillé par plusieurs avatars qui peuvent facilement l'entraîner dans une problématique insoluble. Un précédent qui commence sérieusement à ébranler la smala hamraouie qui ne sait plus à quel… ballon se vouer, et pour cause. La phase aller fut catastrophique, qui vit le team phare de l'Ouest menacé par le spectre de la relégation car étant à trois points seulement du premier relégable, et ce, à mi-chemin, tout en ajoutant que le retour va se jouer sur des braises quand on sait que les Hamraoua auront à négocier plusieurs joutes en dehors de leurs bases face aux cadors de la Ligue 1. Le bras de fer Belhadj-opposition via les actionnaires du club va lui aussi, à coup sûr, envenimer les débats et risque de déboucher sur un possible retrait de l'actuel président du club au vu de la dernière sortie des supporters qui semblent décidés à aller au bout de leur doléance en insistant sur l'apport d'une société nationale pour prendre en charge le MCO, et ce, à défaut de la venue de Naftal. Ajoutons aussi la dernière sortie du wali qui n'a point été tendre envers les actuels dirigeants du club qui, au lieu de converger vers un même but qui est celui de redorer le blason du MCO, se compliquent la vie en s'invectivant à tout bout de champ, laissant l'équipe chuter brutalement dans les méandres du classement général. Et pour clore ce charivari ubuesque, les responsables du club ont libéré pas moins de six joueurs et non des moindres, à l'instar des Kodjo, Yettou, Bouchar et dernièrement Hammar, en attendant deux autres joueurs. Leur club est dans l'œil du cyclone de la CRL et est interdit de recrutement en raison de dettes faramineuses qui n'ont pas été honorées aux ex-entraîneurs Bouakaz et Mecheri, et d'autres joueurs de la saison écoulée. Baba a saisi le TAS afin de contester le verdict de la CRL et par là même, faire signer trois nouveaux joueurs pour venir à la rescousse d'une attaque défaillante à tout point de vue. Une chose est sûre, le MCO devra coûte que coûte renverser la vapeur afin que l'équipe puisse d'abord éviter les bas-fonds du tableau et surtout reconquérir une place confortable à défaut d'une 5e couronne qui, par la force des choses, est devenue une chimère et rien de plus, sachant que le dernier sacre remonte à 1993.