Le chef de la diplomatie algérienne s'est ainsi entretenu avec Jeffrey Feltman (sous-secrétaire d'Etat pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord), Robert Hormats (sous-secrétaire d'Etat pour les Affaires économiques, énergétiques et agricoles) et Daniel Benjamin (coordonnateur pour le contre-terrorisme au département d'Etat), avec qui il a abordé «tous les volets de la coopération bilatérale, ainsi que les questions politiques d'intérêt commun», a-t-on indiqué. M. Medelci a été reçu, par la suite, à la Maison-Blanche par Antony Blinken, conseiller du vice-président pour les Affaires de sécurité nationale. Il a eu également un «long entretien», au département d'Etat, avec son homologue américaine, Mme Hillary Clinton, au cours duquel les deux parties ont procédé à un «large échange de vues sur les questions liées à la coopération bilatérale, la situation au Moyen-Orient, la lutte antiterroriste, la conférence de Copenhague et la question du Sahara occidental». «Une large concordance de vues s'est dégagée sur l'ensemble de ces questions», relève la même source, ajoutant, au sujet du Sahara occidental, que la secrétaire d'Etat américaine «a réitéré le soutien des Etats-Unis au processus onusien». M. Medelci qui conduit une délégation composée, notamment, de l'ambassadeur Abdallah Baâli et de Sabri Boukadoum (directeur général Amérique au ministère des Affaires étrangères), sera reçu, au deuxième jour de sa visite, à la Maison-Blanche par le général James Jones, conseiller du président Barack Obama pour les Affaires de sécurité nationale. Il aura en outre des entretiens au Capitole, avec des membres de la Chambre des représentants et du Sénat, avant de rencontrer des représentants de la communauté nationale établie aux Etats-Unis. M. Medelci s'entretiendra, par ailleurs, avec le président exécutif du Conseil d'affaires algéro-américain, a-t-on souligné. «Les chaleureux entretiens et rencontres qui se tiennent à Washington à l'occasion de la visite officielle de M. Medelci traduisent l'importance de la place qu'accordent les Etats-Unis d'Amérique à l'Algérie», note la même source. «Que ce soit au département d'Etat ou à la Maison-Blanche, on a pu relever que les avis de l'Algérie, sous la conduite du président de la République Abdelaziz Bouteflika, sont écoutés et pris en considération sur bien des sujets, confirmant ainsi que notre pays est non seulement le partenaire écouté, mais un acteur incontournable», a-t-on précisé de même source.