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La piste égyptienne abandonnée
Publié dans El Watan le 29 - 12 - 2009

Le problème des enseignants est, à ce titre, avancé par les responsables de l'université, sachant que cette langue monothéiste est maîtrisée surtout par les Egyptiens et les Palestiniens, l'on imagine, à présent, l'impossibilité du rectorat de l'université Emir Abdelkader de faire appel aux encadreurs de «Oum Edounia» dans ce contexte de crise ouverte entre Alger et Le Caire. La piste égyptienne est, de ce fait, totalement abandonnée. Du moins pour le moment !
Cette langue devrait être dispensée au niveau du Centre d'enseignement intensif des langues (CEIL) de l'université des sciences islamiques Emir Abdelkader de Constantine, ouvert il y a de cela deux ans et qui constitue un support linguistique pour la formation des étudiants. Ce centre propose à ces derniers plusieurs langues, et ce en fonction de leur cursus universitaire et de leur spécialité. «La langue arabe ne suffit plus», relève M. Rouibeh, responsable du CEIL, qui estime, à cet effet, que la maîtrise d'autres langues constitue «un outil de travail en plus». Jumelé avec celui de Grenoble (France), le centre d'enseignement des langues de l'université Emir Abdelkader a déjà reçu la visite de plusieurs experts qui ont bénéficié d'une formation de français. Durant l'exercice 2008-2009, ce centre a accueilli 750 étudiants, un nombre, a priori, similaire cette année. «Nous avons des moyens limités en matière de locaux et d'encadrement, on ne peut pas accueillir plus d'étudiants», précise notre interlocuteur.
Cela étant, outre le français et le turc, le persan et l'hébreu ne sont toujours pas enseignés pour le moment au centre à cause, apprend-on, du manque d'enseignants. Ainsi, les 15 à 16 étudiants ayant montré, pour l'heure, leur intérêt pour l'hébreu devront donc attendre un hypothétique encadrement, lequel était numériquement plus important durant les années 1990. Et si l'enseignement de cette langue reste, actuellement, «potentiel», de l'avis de M. Rouibeh, force est de constater que cette idée novatrice ne pourra être suivie d'effet, du moins pour l'année universitaire en cours.
Pour le recteur de l'université des sciences islamiques Emir Abdelkader, le docteur Boukhelkhal, «l'enseignement de l'hébreu est destiné aux étudiants de la filière des religions comparées, et bien que ce ne soit pas obligatoire, cette langue peut leur être utile, mais elle est également proposée aux étudiants des autres filières et même à des personnes étrangères à l'université». L'apprentissage de cette langue permettra, notamment aux étudiants de la branche des religions comparées, de parcourir la Torah. En attendant donc de dénicher des enseignants à même de maîtriser cette langue et de l'enseigner, le français et l'anglais restent très demandés par les étudiants qui représentent 80% des inscrits, et ce malgré le manque d'enseignants concernant la première matière. «Un véritable déficit national», nous dit-on. Cependant, avec 4000 étudiants inscrits cette année dans les différentes filières, est-il possible de satisfaire tout le monde sachant que la direction du CEIL constitue des groupes de 40 étudiants dont 33 sont issus de l'université Emir Abdelkader et 5 seulement du campus central Mentouri ?
Il devient difficile, à cet effet, d'accéder à toutes les demandes d'inscription, eu égard aux moyens limités du centre en matière d'encadrement et de places pédagogiques. Autre écueil relevé par le responsable du centre d'enseignement intensif des langues de l'université des sciences islamiques de Constantine : l'absence parfois du manuel de référence (support pédagogique). Ce problème se pose actuellement surtout pour l'enseignement de la langue turque, nous dit-on, or, il est impératif d'utiliser un manuel pédagogique standard, car «l'attestation qui sera délivrée aux étudiants doit être conforme et refléter le niveau européen». Au demeurant, à part le français et l'anglais, l'enseignement des autres langues, comme le turc, le persan et l'hébreu, reste donc tributaire de nombreux paramètres.


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