Avec seulement 5 médailles de bronze, contre 2 médailles d'or et 3 de bronze remportées lors de l'édition précédente d'Almeria (Espagne) 2005, le judo algérien a enregistré un net recul. Les prémices d'une baisse de régime sont déjà apparues lors de la dernière édition des championnats d'Afrique de l'Ile Maurice où les Algériens ont, rappelons-le, perdu leur double couronne des individuels et par équipe. Avec une modeste place de dixième au classement des médailles glanées par nation, nos équipes nationales sont vraiment loin du compte et du standing acquis par le judo algérien à l'échelle régionale et internationale. Initialement, les pronostics de médailles avancés pour les Jeux méditerranéens étaient de 8 médailles dont trois en or mais en raison de l'absence de Soraya Hadad et du passage de Amar Benyekhlef dans la catégorie de poids supérieure, les prévisions ont été revues à la baisse. Un fait important de la 10e épreuve de judo des 16e Jeux méditerranéens de Pescara 2009, c'est le classement enregistré par les pays africains, rivaux directs de notre pays, à savoir la Tunisie qui s'est classée 5e, l'Egypte 6e et le Maroc qui se retrouve à la 8e place. C'est un repère significatif qui doit inciter les responsables du judo algérien à aller au fond de la réflexion commune du devenir de notre judo. Beaucoup de choses freinent le développement du judo national. Les problèmes ne datent pas d'aujourd'hui, ils sont la résultante d'absence de projet harmonieux d'essor de la discipline. Le judo algérien peut mieux faire car il recèle énormément de possibilités dont cet élan naturel des jeunes et moins jeunes à la pratique.