Avec 17 médailles, 2 en or, 3 en argent et 12 en bronze, l'Algérie s'est classée à la 14e position, devancée par l'Albanie, une nation qui est loin de receler les potentialités algériennes, en régression par rapport à l'édition 2005 d'Almeria où elle avait récolté 25 médailles (9 or, 5 argent et 11 bronze). Les résultats des judokas étaient mitigés ; la boxe et l'athlétisme ont sauvé la participation algérienne qui demeure décevante. Quant aux autres disciplines, elles n'ont guère brillé. Et, comme d'habitude, la discipline reine est venue au secours d'un sport national dont on s'entête à ne pas admettre qu'il est très malade. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : sur les 17 médailles obtenues, 5 sont allées à la boxe qui a réalisé une belle moisson. A l'image de Rachid Hamani (75 kg), qui a remporté haut la main la médaille d'or, de Abdelhalim Ouradi (54 kg), de Abdelhafidh Benchebla (81 kg), de Mohamed Amine Ouadahi (57 kg) ou encore de Samir Brahimi (51 kg). Les athlètes algériens ont également glané plusieurs médailles de bronze, notamment en judo par l'intermédiaire de Leila Latrous (-57 kg), Kahina Saïdi (-53 kg), Rachida Ouerdane (-78 kg), Amar Benikhlef (-100 kg) et Lyes Bouyacoub (-90 kg). Au-delà de ces décevantes performances, les Jeux de Pescara ont permis de rôder une jeune et ambitieuse équipe algérienne pour les compétitions futures. Ainsi, seules quatre disciplines sur les 16 engagées ont pu décrocher des médailles. En ce qui concerne la pétanque et l'athlétisme, les médailles obtenues sont soit d'argent ou de bronze. Si l'on décortique ces résultats, hormis la boxe il n'y a pas de quoi être fier. Les disciplines qui nous ont habitués au métal précieux du temps des belles moissons se contentent aujourd'hui de l'argent et du bronze. Le cyclisme, le tennis, l'escrime, le tir, l'haltérophilie, le hand-ball, la gymnastique, la natation, etc.) ont connu une grande désillusion comme le confirment les éliminations en cascade remarquées depuis le début des Jeux. Il y a donc urgence de refonder notre sport qui n'arrive pas à émerger même lors des Jeux méditerranéens qui sont moyennement relevés. Les performances réalisées à Pescara sont largement en deçà de celles des jeux Olympiques. Maintenant, nous savons à quoi nous attendre. On va se remettre au travail pour préparer les prochains Mondiaux aux Pays-Bas et les Championnats d'Afrique de judo prévus à Alger. L'Italie, pays hôte, a largement dominé les autres nations. La délégation italienne a décroché 176 médailles, dont 64 en or, devant la France qui termine à la 2e position pour la seconde édition consécutive avec (140 médailles dont 48 titres). L'Espagne, comme en 2001 et 2005, complète le podium en récoltant 82 médailles, dont 28 en or. 21 pays sur 23 sont montés sur le podium. Seuls Andorre et le Liban n'ont rien gagné. A noter la présence de la Tunisie (6e), de l'Egypte (7e), du Maroc (10e) de l'Algérie (14e), de la Syrie (15e) et de la Libye (18e) dans le top 20. M. G.