Cet adversaire que l'équipe nationale n'a pu maîtriser, détient malheureusement les clés de toutes les rencontres du football. Il s'agit, en effet, de l'arbitre. Désigné par la CAF pour officier cette demi-finale algéro-égyptienne explosive, l'arbitre béninois Koffi Codjia a «dominé» en long et en large l'équipe nationale. Hier, les Algériens (supporters, joueurs et staff technique) ont assisté, médusés, à un vrai carnaval arbitral dont l'acteur principal est le désormais tristement célèbre Koffi Codjia. Il a fait la sale besogne pour offrir une qualification inespérée aux Egyptiens. Tout a commencé dès la 37e minute quand le Béninois accorde généreusement un penalty à l'Egypte avant d'envoyer, sans motif valable, l'indispensable défenseur Halliche aux tribunes (cumul de cartons). Codjia ne s'arrêtera pas là et passera la vitesse supérieure pour mener à terme son entreprise afin achever les Verts. En deuxième mi-temps, il fait expulser Belhadj avant de lui faire joindre le portier Chaouchi. Scénario jamais signalé dans les annales du football. L'arbitrage à sens unique de Codjia ne doit pas laisser indifférents les responsables de la CAF. Le Béninois vient de porter atteinte à l'arbitrage africain, en particulier, et au football continental en général. Le jeu de coulisses a fait perdre à l'Algérie, une nouvelle fois, une occasion inouïe de monter sur le toit de l'Afrique. L'Egypte semble avoir touché Codjia, le scénario du match le confirme on ne peut plus clair. Où étaient-ils les responsables de la fédération pourtant présents en force en Angola ?