La scolarisation des enfants de ce douar traverse des perturbations pesantes car les enseignantes ne se rendent à l'école qu'une fois ou deux par semaine à cause d'un simple crachin. Les collégiennes et les lycéennes doivent accompagner leurs parents quand elles se lèvent au premier chant du coq pour faire un trajet pédestre de plus de 15 km vers les établissements scolaires. L'ampleur du dénuement ne cesse de croître, semble t-il, puisque les prix des produits de large consommation frôlent à chaque fois la fiction notamment celui de la butane qui se balance entre 300 et 450 DA la bouteille à chaque fois qu'on s'éloigne du point de vente. Tel est le calvaire exprimé par les habitants du douar de Douayate (2), situé sur le flanc de la colline de Mezzoudj et Lahmar. Pour mettre fin à ce train de vie monotone, une piste leur a été ouverte en 2000. Malheureusement et faute de n'avoir pas été bitumée, elle est devenue impraticable à cause des érosions. Ce qui affole vivement Douayate (2), c'est le projet d'ouverture d'une nouvelle piste qui traverse Douayate (1). Cette dernière est jugée moins utile par rapport à la réhabilitation de l'ancienne piste qui désenclave les 02 douars voisins et plusieurs autres habitants riverains de la commune de Tamellahate et celle de Sidi Abed.