Ali Faouzi Rebaïne, président du parti AHD 54, a animé hier, une conférence de presse pour répondre à ses détracteurs qui ont initié un mouvement de redressement. « C'est devenu une mode que les partis soient visités par des mouvements de redressement. Mais à AHD 54, il ne s'agit que de quatre personnes qui vont être traduites devant le conseil de discipline le 16 juillet prochain », indique le responsable du parti, qui en veut aux journalistes d'avoir rapporté les griefs retenus contre lui par ses détracteurs. Il leur reproche de « participer à donner du crédit » au mouvement de redressement. « J'ai déjà été ciblé en 2004, c'est pas nouveau qu'il y ait des contestations, c'est dans l'ordre normal des choses mais pas de cette manière-là », a-t-il dit. Intervenant sur l'affaire des moines de Tibéhirine, le chef de AHD 54 dénonce que « Layada devienne le porte-parole du gouvernement ». Et il se demande aussi « si c'est un général français qui a fait éclater l'affaire, pourquoi nos généraux ne répondent-ils pas ? Inutile de faire semblant que l'armée ne fait pas de politique en Algérie ».