Le ministère de l'Energie et des Mines et celui des Ressources en eau ont signé, hier à Alger, une convention de coordination dans le domaine du dessalement de l'eau de mer, selon une information rapportée par l'APS. Les documents de cette convention ont été paraphés par Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, et Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau. Aux termes de cet accord un comité de suivi a été créé pour assurer la coordination entre tous les intervenants dans l'activité du dessalement de l'eau de mer que sont les secteurs de l'énergie et des ressources en eau, l'Algérienne des eau (ADE), Algerian Energy Company (AEC), Sonatrach et Sonelgaz, selon la même source. Selon M. Khelil, cet accord vise à coordonner la préparation, la planification et la réalisation des différents projets de dessalement ainsi que la gestion de l'interconnexion des unités de dessalement au réseau de distribution de l'eau géré par le ministère des Ressources en eau.A propos des questions d'environnement, M. Khelil a par ailleurs rassuré que les usines de dessalement réalisées en Algérie « n'ont aucun impact sur l'environnement », en expliquant qu'« en termes de bilan, c'est le même sel qui retourne d'où il vient ». « Il y a peut-être une concentration de sel, (saumure) mais qui est rapidement diffusée », a précisé M. Khelil, qui a ajouté que « l'Algérie, qui s'est lancée un peu tard dans le dessalement, a tiré les leçons des expériences des pays méditerranéens » qui l'ont précédée dans cette technique. L'Algérie, qui a entamé la construction de 13 stations de dessalement de l'eau de mer à travers le territoire national, d'une capacité globale de 2,26 millions de mètres cubes par jour d'eau, ambitionne de construire d'autres unités avec ses propres moyens. « Nous espérons dans l'avenir construire nos propres unités de dessalement, notre ambition actuellement est de réaliser avec notre propre engineering ces stations et peut-être même une partie des équipements localement. » L'ensemble des 13 usines de dessalement du programme national devra être mis en service en 2010-2011.