Avis n Les stations de dessalement d'eau de mer réalisées en Algérie ou qui seront concrétisées dans l'avenir, ne présentent aucun danger sur l'environnement, d'après les responsables concernés. Cependant, une coordination dans ce domaine entres plusieurs secteurs est nécessaire. M. Khelil a rassuré que les usines de dessalement réalisées en Algérie, «n'ont aucun impact sur l'environnement», en expliquant «qu'en termes de bilan, c'est le même sel qui est retourné d'où il vient». «Il y a peut-être une concentration de sel (saumure), mais qui est rapidement diffusée», a précisé M. Khelil qui a ajouté que «l'Algérie qui s'est lancée un peu trop tard dans le dessalement, a tiré les leçons des expériences des pays méditerranéens» qui l'ont précédée dans cette technique. L'Algérie qui a entamé la construction de 13 stations de dessalement d'eau de mer à travers le territoire national d'une capacité globale de 2,26 millions de m3/j d'eau, ambitionne de construire d'autres unités avec ses propres moyens. Pour ce faire, une convention a été signée, hier, à Alger, par les ministères de l'Energie et des Mines et celui des Ressources en eau. La convention exige la participation et l'intervention de l'Algérienne des eaux (ADE), Algerian Energie Company ( AEC), Sonatrach et Sonelgaz pour la concrétisation des projets des stations de dessalement d'eau de mer. Selon M. Khelil, cet accord vise à coordonner la préparation, la planification, la réalisation des différents projets de dessalement ainsi que la gestion de l'interconnexion des unités de dessalement au réseau de distribution d'eau géré par le ministère des Ressources en eau. Il constitue également un cadre qui va définir les relations entre les deux secteurs en matière de dessalement d'eau de mer, a ajouté le ministre. Soulignant l'importance de cette coordination entre les deux ministères, M. Sellal, ministre des Ressources en eau, a indiqué, pour sa part, que cet accord va mettre en place les instruments qui vont gérer cette activité. «Nous espérons dans l'avenir construire nos propres unités de dessalement, notre ambition actuellement est de réaliser avec notre propre engineering ces stations et peut-être même une partie des équipements localement», a-t-il dit.