Ahmed Rouadjia, enseignant à l'université de M'sila, est enfin rétabli dans ses droits ! Après une année de suspension absolument arbitraire de son poste, assortie d'une privation injuste de son salaire. Il doit cette réhabilitation à une solidarité active. Les deux branches sœurs du CNES , ont apporté chacune à sa manière leur soutien sans lequel sa cause aurait été perdue, comme celle de dizaines de ses collègues qui furent contraints à l'exil, faute d'avoir été défendus de manière ferme. A l'exemple de Saïd Kouachi qui, après avoir été muté de l'université de Tébessa, où on lui a créé bien des ennuis, à celle de Khenchela, s'est trouvé soudainement projeté dans l'enfer des petits complots locaux qui lui valurent quelques nuits en prison, le licenciement abusif, l'humiliation, la déprime, puis ce sentiment d'injustice intolérable. Il durent, lui, son épouse et ses enfants, s'exiler en Arabie Saoudite Les syndicats de l'enseignement supérieur n'ont pas été les seuls à soutenir Ahmed Rouadja : Des dizaines de collègues des quatre coins du pays, et non affiliés aux syndicats l'ont soutenu, qui par message électronique, qui par coup de fil, qui par des articles reproduits sur les divers sites Internet et qui, encore, par virement sur son compte CCP. Certains quotidiens nationaux, notamment El Watan, Algérie News, Le Quotidien d'Oran, ont fait connaître ce qu'il était convenu d'appeler « l'affaire Rouadjia ». Des hommes de culture, de lettres et de lois qu'il n'a jamais connus, hormis à travers leurs écrits, lui ont apporté leur soutien moral.