Crise économique oblige, le grand patron du basket américain, David Stern, a demandé aux équipes de NBA de réduire leur masse salariale pour la saison 2009-2010. Alors que la planète football s'amuse à battre des records sur le marché des transferts, la NBA joue les bons élèves. Le commissionnaire de la ligue américaine, David Stern, vient en effet de fixer les nouvelles règles du salary cap et de la luxury tax pour la saison prochaine. Et comme on pouvait s'en douter, la mode est à la baisse. Le plafond de la masse salariale autorisée pour chaque franchise passe ainsi à 57,7 millions de dollars (soit 41 millions d'euros) contre 58,6 millions l'année dernière. C'est la deuxième fois dans l'histoire de la NBA que le salary cap est revu à la baisse. Ce cap est ce qu'on appelle un « sofcap », ce qui signifie qu'il peut être dépassé. Au-delà, on parle alors de « hard cap ». En cas de dépassement, les équipes doivent s'acquitter d'une taxe, la luxury tax. La limite pour payer cette luxury tax est fixée à 69,9 millions de dollars (50 millions d'euros), contre 71,1 millions la saison passée (51 millions d'euros). Toute équipe qui dépasse cette limite devra alors verser un dollar à la Ligue, pour un dollar dépensé. L'objectif étant de limiter l'accumulation de gros salaires dans une même équipe et donc de garantir une certaine équité entre les clubs. Un modèle dont voudraient d'ailleurs s'inspirer certains acteurs du football mondial. La semaine dernière, Ivan Gazidis, le directeur exécutif d'Arsenal, s'était clairement positionné en faveur de l'instauration d'un salary cap en Premier League. « Je pense qu'il serait utile de réfléchir à la question. Aux USA, les clubs ont l'obligation de fournir une stabilité et un modèle d'entreprise et je pense qu'une certaine forme de modération salariale est un élément à prendre en considération. Il existe de nombreuses façons dont ça pourrait fonctionner », avait-il déclaré dans les colonnes du Guardian. Un avis largement partagé par Michel Platini, le président de l'UEFA.