La société civile d'Akbou est montée au créneau pour dénoncer le marasme économique, social et culturel dont pâtit la commune. Lors d'une réunion qui a drainé une quarantaine de représentants du mouvement associatif local, tenue en fin de journée du lundi 13 juillet, à la salle du cinéma de la ville, les intervenants ont tous convenu que la commune vit un marasme économique social et culturel qui contraste avec son énorme potentiel de développement. Les représentants de l'ONM et de l'ONEC ont tour à tour souligné la nécessité pour la société de prendre son destin en main. Mouloud Salhi, président de l'association étoile culturelle, a mis en exergue le non développement de la ville illustré par l'arrêt de projets, le déficit d'infrastructures tout en déplorant la démobilisation du mouvement associatif faute d'interlocuteurs, vu le blocage de l'APC. « Nous ne pouvons assister sans rien faire au naufrage de notre collectivité. Aussi, les pouvoirs publics sont-ils interpellés pour mettre un terme à l'inertie et à l'anarchie ambiantes » nous dit Imokrane Amar, président de l'ONEC et ayant droits d'Akbou, initiatrice de la réunion. S'exprimant sur le bras de fer entre les élus de l'opposition et le P/APC, les intervenants, considérant les positions des parties conflictuelles inconciliables, souhaitent la dissolution pure et simple de l'APC. La non réalisation de projets structurants, l'absence de l'Etat, la faillite des partis politiques, le bradage et la dilapidation du foncier, les atteintes à l'environnement, le manque de loisirs et d'espaces verts, le non respect des normes urbanistiques et les problèmes de l'eau et de l'électricité sont les thèmes qui ont été longuement débattus par l'assistance. Avant de se quitter, les participants ont décidé de tenir une autre réunion le samedi 18 juillet pour structurer ce mouvement de la société civile appelé à s'installer dans la durée.