L'esplanade de l'immeuble 107 S, situé en haut des escaliers de la rue Claude Debussy, croule littéralement sous des sacs remplis de gravats, abandonnés sans vergogne, on ne sait par quel pollueur. Ce procédé, aussi intempestif que désagréable et que d'aucuns imputent aux entrepreneurs en charge des travaux de confortement des immeubles, a tendance à se reproduire, en dépit de mainte rappels à l'ordre des services techniques de la wilaya d'Alger. Seulement, l'exemple vient cette fois de certains propriétaires d'appartements, occupés à opérer des travaux d'intérieurs. D'ailleurs, le cas n'est pas isolé, si l'on se réfère aux immeubles situés en haut de la rue Didouche Mourad et à la place Maurice Audin. Les cages d'escalier, pleines jusqu'aux plafonds, menacent effondrement et rétrécissent à vue d'œil. Cette situation génère beaucoup de désagréments aux locataires, notamment les mauvaises odeurs et les nuages compacts de poussières.