Constat Ordures ménagères, détritus, gravats et une chaumière de fortune ont incité les résidents de ce quartier à fonder une association et à écrire à leurs élus. Un quartier, ou plutôt une «houma» comme il en existe un peu partout dans la capitale, avec ses insolubles problèmes quotidiens et ses interminables revendications sociales qui sont, bien entendu, directement dirigées vers l?autorité la plus proche des citoyens : l?APC. Ici, c?est celle d?Alger-Centre. Géographiquement, ce quartier qui s?appelle Haï Maurice ou plus exactement quartier de la rue Maurice ou encore rue Ziri-Ben-Mennad, est situé en haut d?une ruelle qui jouxte la rue Débih-Chérif. C?est un escalier qui se termine par une impasse en forme de demi-cercle et qu?entourent des bâtisses de part et d?autre. Côté salubrité, le quartier n?est ni plus propre ni plus sale que les autres quartiers de la capitale. Certes, il y a des ordures ménagères et des détritus de tout genre dans plusieurs coins du quartier. Comme il y a des sacs remplis de gravats déposés à l?entrée de plusieurs immeubles. Ils sont la preuve visible de l?opération en cours de restauration du vieux bâti entamée dans plusieurs quartiers d?Alger au lendemain du séisme qui l?a touchée au mois de mai 2003. Seule une chaumière édifiée par un ex-résident du quartier en plein centre du quartier donne à ce dernier un aspect plus misérable. Tout le reste est «conforme» à l?image qu?on se fait des quartiers populaires de la capitale : la dégradation continue des conditions de vie citadine de pans entiers de la population de la métropole algéroise. D?ailleurs, c?est pour améliorer leur sort quotidien et la qualité de vie dans leur houma que les habitants de ce quartier ont adressé plusieurs correspondances aux services de l?APC d?Alger-Centre qui n?ont pas jugé utile de leur répondre. Il est vrai que comparativement à d?autres contrées de la capitale qui vivent des calvaires plus insoutenables, l?hygiène dans ce quartier n?est pas plus catastrophique qu?ailleurs.