Le mystère autour de la maladie qui a affecté 175 estivants dans les plages de Corso et Boumerdès-ouest reste entier. En effet, après les résultats négatifs des analyses bactériologiques effectuées dans un laboratoire de la direction de la santé et de la population de Boumerdès sur des échantillons d'eau de mer prélevés au niveau des plages contaminées, les résultats des examens physicochimiques, fournis par le laboratoire régional de l'environnement, sont aussi négatifs, selon MM. Namani et Aoudia, respectivement directeurs de la santé et de l'environnement. Ce dernier nous a déclaré, hier (mardi) en fin de journée, qu'« on n'a relevé aucun signe de pollution chimique ou urbaine ». Le mal aurait donc été « probablement provoqué par une toxine provenant de la flore ou la faune marines ». Sa propagation dans la zone touchée s'expliquerait par un « concours de circonstances fait de chaleur et de vent ayant caractérisé la journée de vendredi dernier ». Nos interlocuteurs estiment que « le mal, circonscrit dans le temps et dans l'espace, s'est dissipé ». « Tous les cas ont été enregistrés vendredi et samedi derniers. Les sujets ont été tous contaminés au niveau des deux plages touchées », rappelle-t-on. Par conséquent, l'équipe dont le déplacement était prévu hier (mardi) pour effectuer des analyses atmosphériques ne s'est pas déplacée, car, toujours selon les mêmes responsables, « il n'y a plus rien à analyser dès lors que les choses sont rentrées dans l'ordre ». M. Aoudia nous a dit qu'un piquet d'alerte a été mis en place au niveau des plages touchées et qu'on n'a relevé aucun signe d'alarme. Les responsables sont rassurants : « Les symptômes constatés ne sont pas d'une gravité notable. » Hier, l'affluence vers les plages a repris sa cadence d'été à la faveur de la canicule qui a frappé la région.