Cette fois-ci, l'appareil semble irréparable. C'est ce qui explique l'affectation des radiologues vers la polyclinique de Mekla où ils exercent en attendant l'achat d'une nouvelle radio. Mais pour l'heure, ce sont les malades qui paient les retombées de cette situation qui s'éternise. Du coup, le service des urgences de la polyclinique de Loudha Guighil ne peut plus prendre en charge les patients qui nécessitent des clichés radio comme le téléthorax en pneumologie ou même les fractures diverses en traumatologie. Le médecin de garde n'a pas d'alternative que d'évacuer le patient vers Azazga, la ville la plus proche, pour faire une radio. Il faut tout de même savoir que les patients nécessitant des radios, sont généralement des personnes à mobilité réduite ou difficile. Le personnel médical et paramédical de Loudha Guighil assure la prise en charge de ses patients avec les moyens de bord. Une nouvelle radio est plus que jamais souhaitable.