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Le social et l'environnement face à face
Publié dans El Watan le 19 - 10 - 2010

Dimanche dernier, plus de 30 fabricants de parpaings et de buses de la commune de Ben Azzouz se sont rassemblés devant le siège de la wilaya. «Nous voulons sensibiliser les nouveaux responsables de la wilaya quant à la situation difficile que nous vivons depuis plus de trois mois suite à la fermeture de nos fabriques par décision administrative. On ne peu plus continuer à vivre ainsi et la précarité nous guette, nous et la centaine d'employés qui exerçaient dans nos fabriques. Nous sommes venus demander aux pouvoirs publics de bien vouloir prendre nos problèmes en considération et de revoir cette décision», a déclaré l'un de ces fabricants. D'autres on profité de l'occasion pour expliquer qu'ils restaient prêts à se soumettre aux lois en engageant des bureaux spécialisés afin de réaliser des études d'impact pour prouver leur bonne foi. «Parmi nous, il y a des fabricants de parpaings qui exerçaient depuis les années 1970.
D'autres se sont installés après et on demande juste à travailler et à nous inscrire dans le cadre de la loi», laissent-ils comprendre. Cependant, l'histoire des fabriques de Ben Azzouz n'est pas aussi simple, d'autant plus, qu'aux yeux de la loi, elles sont considérées comme installations classées, et qu'en plus elles se trouvent dans un périmètre abritant l'une des plus importantes zones humides du pays, la zone Guerbès-Sanhaja en l'occurrence. La décision de fermer ces unités a été prise, selon des sources locales, suite à une visite de l'ancien wali à Aïn Nechma, une agglomération dépendant de la commune de Ben Azzouz. C'est lors de ce petit périple, que le wali en remarquant la présence de plusieurs fabriques aurait alors instruit le directeur de l'environnement de lui établir un rapport. La direction de l'environnement a alors proposé la fermeture d'une quarantaine de fabriques et la décision finale est tombée alors tel un couperet sur les exploitants. Contacté, le directeur de l'environnement a tenu à se référer aux textes des lois en déclarant: «Nous devons comprendre que ces installations se trouvent dans le périmètre de la zone humide de Guerbès et dans la zone littorale est de la wilaya. Ce sont deux espaces à protéger aux termes des lois en relation avec l'environnement. L'activité de ces installations représente un risque évident sur ces espaces et il est de notre devoir de veiller à préserver nos richesses.
Il faut mentionner que pour préserver l'espace de la zone humide nous avons fermé toutes les sablières qui représentaient un grand danger sur l'équilibre de la région et nous restons en veille pour mettre fin à toute autre forme de nuisance comme ces installations. Ces fabricants nous ont contacté et on leur a longuement expliqué les fondements de la décision de fermeture. On les a informés que ce genre de fabriques fait partie des installations classées qui ne peuvent exercer, aux termes des lois, que dans une zone d'activité.» Seulement, la création d'une zone d'activité à Ben Azzouz risque elle aussi de se buter aux mêmes réserves. Un des adjoints du P/APC de Ben Azzouz dira à ce sujet : «L'idée d'implanter une zone d'activité à Ben Azzouz ne date pas d'aujourd'hui, puisque le projet a été soumis aux pouvoirs publics dans les années passées et il a été catégoriquement refusé pour des considérations en relation avec la préservation de l'environnement. Donc, voir une zone d'activité à Ben Azzouz reste du domaine de l'impossible.» Faudra-t-il alors délocaliser les 40 fabriques de Ben Azzouz vers d'autres régions ? La question reste posée.


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