Plusieurs habitants des zones rurales se trouvent menacés par les sangliers dont le nombre va crescendo depuis la dernière décennie. Ces animaux sauvages qui pullulent dans les régions boisés de Mechroha, Zaârouria, Aïn Zana et Ouled Driss, représentent un danger permanent pour la population locale et portent atteinte à leur production agricole. « L'on se réveille, parfois, le matin, au cri d'une femme ou d'une enfant qui demande secours ou par le bruit d'une barrière défoncée », nous a révélé un fellah. Un autre dira, à son tour : « Les champs de pomme de terre sont littéralement saccagés par les sangliers qui descendent de la forêt, notamment pendant l'hiver, en quête de nourriture, détruisant dans leur passage arbres fruitiers et masures devant abriter quelques animaux domestiques du froid. » L'hyène est l'autre animal redoutable qui sévit du côté de Zaârouria. Les noctambules solitaires sont des proies privilégiées. Il attaque généralement en groupe, surtout la nuit, mais ne crache pas sur la viande fraîche d'un animal blessé ou celle d'un homme en détresse, même le jour. Ennemi juré du sanglier, il en dévore quotidiennement mais n'arrive toujours pas réduire du nombre de ce dernier. Ces mêmes citoyens préconisent des sorties de chasse comme solution idoine à ce phénomène.