Plus de 900 armes de chasse récupérées par les services de sécurité dans le cadre de la lutte antiterroriste viennent d'être restituées à leurs propriétaires. L'opération toujours en cours a apporté du baume au cœur des habitants des zones rurales qui réclament depuis des années ces armes devenues indispensables à cause d'une prolifération inquiétante de quelques animaux sauvages, notamment le sanglier et le chacal. La recrudescence des vols de cheptel est l'autre raison invoquée par les habitants de plusieurs mechtas enclavées des communes de Mechroha, Ouled-Driss, H'nencha, Ouled Moumen et autres, où plusieurs groupes de malfaiteurs ont été mis hors d'état de nuire par les services de la Gendarmerie nationale. Une source sécuritaire nous a confié que cette opération entamée depuis quelques mois doit faire l'objet d'enquêtes au cas par cas. Des cas de personnes décédées et autres atteintes de sénélité, à titre indicatif, rendent délicate cette démarche. Lors d'une rencontre avec la population de la commune de Tiffech, le wali de Souk Ahras a annoncé le bon déroulement de l'opération, confirmant toutefois sa délicatesse à cause des conditions dans lesquelles avaient été récupérées ces armes de chasse et l'étape difficile qu'a traversée le pays durant toute une décennie. « L'état s'engage à restituer ces fusils de chasse à leurs propriétaires sinon à rembourser au prix d'une arme neuve », a-t-il affirmé à la demande d'un septuagénaire victime d'un vol.