Vu les divers risques de santé auxquels sont exposés les habitants des 3 communes de la circonscription administrative de Baraki, les responsables locaux ont proposé, récemment, la dotation de la population locale de centres de santé spécialisés en moyens médicaux pour le traitement de cas de fractures, d'entorses et de brûlures provenant des incendies domestiques et industriels. A cet effet, la tutelle s'est dit favorable au projet de réalisation d'une clinique spécialisée au traitement de ces personnes. Cette infrastructure est prévue à la ville des Eucalyptus. Selon les instances de la santé au niveau de la wilaya d'Alger, le coût initial de cette infrastructure sanitaire, l'unique au niveau de la circonscription de Baraki, est estimé à 200 milliards de centimes. En plus, l'étude est lancée en vue d'élaborer l'esquisse d'un établissement hospitalier spécialisé dans le traitement de divers cas de traumatologie souvent enregistrés à cause d'accidents de la route en nette augmentation pendant l'été dans la région. Quant à la réalisation de la clinique des brûlés aux Eucalyptus, « on envisage que ça soit dans moins de 18 mois », précise-t-on. Par ailleurs à Sidi Moussa, l'unique polyclinique de Lahouaoura semble saturée en raison de l'afflux de la population habitant à la périphérie où il n'y a aucune infrastructure sanitaire, comme c'est le cas à Gaïd, aux fermes et haouchs. Selon certains élus, « On propose la construction, dans les sites semi-urbains, des centres assurant conjointement les secours d'urgence et le traitement spécialisé des cas enregistrés dans les localités rurales relevant des communes de la circonscription. Aussi, il est envisagé de vite doter la population de la même commune d'une infrastructure spécialisée dans le traitement d'entorses diverses, laquelle n'existe pas au niveau de l'hôpital de Zemirli, vers lequel les malades des Eucalyptus sont souvent évacués suite aux accidents graves en nombre élevé dans les sites populaires ces derniers temps », selon certains élus. « Pour fournir les soins médicaux à l'ensemble de 140 000 habitants, 3 centres de santé, dont un ancien dispensaire, ne suffisent pas », se plaint un agent médical. Ce dernier souligne également que l'état de santé des citoyens est exposé pendant l'été aux multiples épidémies et maladies issues de l'environnement, de par l'existence de décharges publiques près des sites de peuplement.