Le malaise est surtout pressenti par les asthmatiques qui expriment le besoin urgent de vaccins anti-allergiques qui ne sont toujours disponibles sur le marché. Les rares pharmacies de la localité ne les proposent pas à cette période de l'année. Suites aux changements climatiques survenus en cette saison automnale, beaucoup d'enfants et d'adultes, issus des milieux citadins et ruraux de la circonscription de Baraki, sont atteints de bronchite, de grippe et de dyspnée respiratoire. Le malaise est surtout pressenti par les asthmatiques qui expriment le besoin pressant de vaccins anti-allergiques qui ne sont toujours pas disponibles sur le marché. Les rares pharmacies de la localité ne les proposent pas pendant cette période de l'année, comme c'est le cas à cette saison. Les asthmatiques, par défaut d'Alpyrall ou de Bricanyl, se trouvent contraints de rejoindre péniblement l'hôpital de Meftah à Blida pour se mettre sous perfusion en prévention de sévères crises. Pis, les malades des contrées et localités rurales reculées souffrent énormément de la difficulté de se déplacer vers une structure de santé. La situation s'aggrave davantage lorsqu'il s'agit de femmes enceintes ou malades en état de crise. L'accès aux consultations médicales n'est pas toujours facile, même pour les citadins qui doivent attendre pendant des heures dans des salles d'attente souvent exiguës. Femmes, enfants et adultes souffrent de l'attente avant d'être reçu par le médecin consultant, généralement fatigué par le volume de travail. En effet, le manque d'effectif est déploré par les médecins qui, dans certains centres de santé, sont obligés de jouer le rôle d'infirmiers et de TS lors des secours. Quant aux polycliniques, comme à Lahouaoura et à Baraki, l'inexistence de médecins spécialistes complique la vie des malades qui peinent à se rendre aux hôpitaux de Zmirli, de Kouba ou de Ben Aknoun. En plus, les services médicaux disponibles au niveau des structures de santé de proximité n'arrivent pas à satisfaire la demande croissante des patients venant de tous les coins de la région. En grande partie, ce sont les craintes de contracter le virus de la grippe saisonnière qui hantent l'esprits de la population, notamment en l'absence de couverture vaccinale. Les pharmaciens, qui font face à la psychose vécue par les citoyens, s'efforcent de les convaincre que la disponibilité des médicaments et des vaccins sera pour bientôt et qu'il n'y a pas lieu de paniquer. Cependant, pour les médicaments ordinaires, le nombre des pharmacies, une dizaine pour les trois communes, n'arrivent pas à répondre à la demande des quelque 300 000 habitants de la circonscription administrative de Baraki.