L'oléiculture est une véritable mine d'or mais peu exploitée, nous dit-on. Certains ont même constaté, non sans amertume, que par rapport à nos voisins immédiats, cette culture demeure à la traîne sous nos cieux. Pour insuffler une nouvelle dynamique ainsi que la promotion de ce créneau porteur, la DSA a organisé, mercredi dernier, une rencontre de deux jours entre les spécialistes et scientifiques venus d'ITAF (Bejaia), de l'INPV (Alger) et de l'INSID (Alger) et les oléiculteurs locaux. Une réunion apparemment féconde et assez didactique qui consiste à sensibiliser et informer les exploitants, sur les pratiques culturales, sur la conduite du verger et les usages du produit récolté. Ainsi, ces derniers ont largement expliqué l'importance économique que revêt cette filière. Notons qu'à présent, la superficie oléicole totalise 1683 ha dont plus de 200 ha sont en production, atteignant quelque 1034 q d'olives avec un taux moyen de 10 litres par q. Une récolte de 314 q d'olives de table et 720 q destinés aux huileries et ce, en attendant l'entrée en production des plantations récentes. Hormis cela, au cours de l'actuel programme quinquennal de la wilaya, le CTW a validé 313 nouveaux dossiers pour la plantation d'oliveraies, représentant un total de 712 ha. Il est à noter que, pour ce nouveau projet, le soutien de l'Etat est fixé à 60 000 DA par hectare, contenant 400 plants et à 30 000 DA par hectare pour 200 plants. D'autre part, la Direction des Services Agricoles vient de soutenir financièrement l'achat de deux huileries et de procéder à l'établissement de conventions avec 6 pépiniéristes.