Cette action, initiée par la coordination des citoyens de toute la région, a été suivie d'un rassemblement devant le siège de l'APC. Les protestataires ont brandi une banderole sur laquelle on peut lire ; "Commune sinistrée et promesses non concrétisées". La marche s'est ébranlée à partir du centre ville et a pris fin devant le siège de l'APC. "Cette journée de la colère" a été marquée également par une grève générale des commerçants de la ville et la fermeture des institutions publiques. Les habitants soulignent que "le P/APC n'a pas réussi à résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés depuis des lustres". Ils se plaignent de la dégradation de leur cadre de vie et l'état de déliquescences des ruelles de la ville, et demandent des solutions immédiates au problème de la pénurie d'eau potable. Ils se disent "très indignés de l'indifférence affichée par le maire" quant aux difficultés qu'endurent leurs enfants pour rejoindre leurs établissements, en raison du manque de transport scolaire. Comme ils dénoncent les retards mis pour la réalisation des projets du nouveau lycée, la crèche et la bibliothèque communales. Les protestataires ont refusé de dialoguer avec le maire, resté dans son bureau pendant toute la journée et exigent sa démission. Toutes nos tentatives de joindre le P/APC pour entendre sa version sont restées vaines. Jusqu'à l'heure, le siège de l'APC demeurait toujours assiégé par les villageois.