Un représentant des étudiants protestataires affirme : "A l'issue de la marche que nous avons organisé 13 février dernier pour les mêmes revendications, le secrétaire général de la wilaya de Tizi Ouzou avait promis de mettre en place un dispositif sécuritaire". "Mais deux semaines après, ajoute-t-il, rien n'a été fait. Et les actes d'agression contre les étudiants se poursuivent encore. Cinq étudiants ont été agressés ces derniers jours. Nous ne pouvons plus continuer à vivre dans une telle situation. Nous sommes constamment exposés au danger de l'insécurité à l'intérieur du campus et des cités universitaires, et même à l'extérieur. Il faut signaler d'autre part que la majorité des étudiantes ont déserté leur résidence à cause de l'insécurité". Il est à rappeler que trois individus se sont introduits dernièrement dans la cité des jeunes filles de Tamda, et deux parmi eux ont été appréhendés par les agents de sécurité et remis aux élément de la gendarmerie nationale.