Depuis sa remise en activité au mois de mai 2010, la clinique Nouar Fadéla, ex-Sainte Anne -, a pu acquérir plusieurs équipements médicaux indispensables pour le bon fonctionnement de cet établissement hospitalier obstétrique tel qu'un autoclave d'une capacité de 390 litres pour la stérilisation du matériel médical à raison 500 millions de centimes, d'un échographe à trois sondes (pelvienne, mammaire et obstétrique ondovaginale) dernière génération pour 370 millions de centimes et une radiologie mobile avec un système de numérisation pour 350 millions de centimes. Quant à l'opération de renouvellement du matériel obstétrique et de césarienne, ce dernier a coûté à cette administration un montant de 300 millions de centimes. Pour le service néonatal, les responsables de la clinique ont déboursé la somme de 170 millions de centimes pour l'acquisition d'un appareil photothérapie. S'agissant de l'espace qui était utilisé par l'ancienne administration pour le stockage des poubelles, il a été aménagé en salle d'attente avec une verrière pour les patientes. Toutes les analyses sanguines des malades hospitalisées sont effectuées au niveau du laboratoire de la clinique. Inexistence d'un parc automobile Concernant les activités médicales de cet établissement, pour seulement le premier trimestre 2011, 1.430 femmes ont été admises pour des auscultations et des prises en charge alors qu'il a été enregistré 1.075 naissances entre filles et garçons, 470 césariennes, 51 autres interventions chirurgicales, 1.700 consultations spécialisées et 1.947 autres effectuées par des sages-femmes. En outre, et malgré l'indisponibilité de médecins réanimateurs au sein de cette clinique, les interventions chirurgicales sont réalisées avec les moyens mis à la disposition des chirurgiens. Actuellement, cette clinique fonctionne avec une centaine de personnes entre médecins et administratifs répartis ainsi: 7 gynécologues, 40 résidents obstétriques, 2 pédiatres. Quant au reste, il se compose du personnel paramédical, administratif et agents d'entretien. On ne peut pas parler de cet établissement sans soulever le problème du service néonatal qui, faute de moyens matériels et humains à l'exemple des puéricultrices, fonctionne en hôpital du jour. L'exigüité de l'édifice a obligé cette administration à engager un traiteur pour la restauration des malades, faute de cuisine. Questionnés à ce propos, les malades n'ont pas cessé de faire des éloges sur la qualité des repas et surtout sur l'hygiène et, ce, grâce aux efforts consentis par les agents de service. Le point noir, dont se plaint la direction de l'établissement Nouar Fadéla, c'est l'inexistence d'un parc automobile; l'ambulance reste garée nuit et jour devant l'entrée de cet EHS. Quant à la voiture de service, elle est garée la nuit au parc du CHUO.