Cinq haltes sont prévues dans son programme dont le coup d'envoi sera donné ce lundi à Béjaïa, à la cité universitaire 17 octobre 1961. Les festivités prévues sont nombreuses et variées et répondent, selon les organisateurs, à deux impératifs : imprimer dans la mémoire des nouvelles générations le souvenir de cette date qui a rendu visible la combat identitaire pour Tamazight et participer, le cas échéant, à la sauvegarde des traditions ancestrales. Au menu des activités, des conférences, du théâtre, des récitals poétiques, des chorales, des expositions diverses… Le tout clôturé le 23 de ce mois par une sortie à Ath Douala (maison de Matoub Lounès). Le centre culturel d'Adekar, le CEM Arezki Boudjemâa et le village Tizi-Ougueni abriteront, respectivement les journées du 20, 21 et 22 avril, les activités de cette caravane culturelle. «La journée du 22 sera globalement dédiée à Azenzi, une tradition populaire dont nous ambitionnons la perpétuation» souligne le président de l'association. À Seddouk, l'association culturelle «Espoir des Jeunes» de Taghzouyt célèbre le double anniversaire du printemps berbère 1980 et du printemps noir 2001, par une conférence débat tenue le vendredi à la maison de jeunes Seddouk et la projection d'un film documentaire, ce lundi, sur «l'histoire des Berbères». Une pièce théâtrale sera présentée dans la soirée de mercredi par la troupe de l'association au centre culturel Timezrit. À Semaoun, l'association Tafukt organise du 15 au 20 avril une semaine culturelle au centre culturel de la commune ponctué d'un gala artistique le mardi.