Initiative bien louable que celle des services de l'environnement, en l'occurrence la plantation et aménagement d'espaces verts dans les cités, au bas des immeubles, comme à la cité des 1100 logements Aïn El Bey. La terre, au niveau des grands carrés destinés à la plantation d'arbustes, a été bien remuée et également arrosée par des ouvriers travaillant pour une entreprise privée, engagée par l'APC, en somme prête à recevoir semis et plants. Mais, là où le bât blesse, car un hic est toujours présent, et ce quelles que soient les actions entreprises, aussi méritantes fussent-elles, ces ouvriers ne prennent pas la peine d'enlever au préalable les ordures, constituées surtout de ces infâmes sachets en plastique, qui pourrissent la vie, enlaidissent l'espace vital, polluent l'environnement, et surtout empoisonnent aussi lentement que sûrement la végétation, celle-là même pour laquelle on mobilise des entreprises. Où en est l'intérêt, s'interrogent d'aucuns ? Qui est chargé de l'assainissement de ces carrés, avant leur plantation ? Sur un autre registre, non loin de là, à proximité des bâtiments, plus précisément au lotissement Geric, des fuites d'eau, que nous avons signalées auparavant, continuent d'inonder les routes menant aux villas. Ainsi, à chaque lâcher d'AEP, un jour sur deux, des déperditions du liquide précieux sont enregistrées en quantités prodigieuses, inondant tous les passages, obligeant les habitants à patauger dans la boue, comme en plein hiver. Il faut avouer que les associations de quartier n'ont pas fait grand-chose, ou très peu jusque-là, pour que les cités soient plus viables.