Initiative n La caravane lancée en octobre 2005 par la Fnpe avait pour principal objectif la lutte contre la désertification en impliquant plusieurs acteurs du terrain. Parmi ces acteurs, les associations de protection de l'environnement, les Scouts musulmans, des chercheurs, des étudiants et des journalistes sans oublier les autorités locales au niveau de chacune des wilayas visitées. La caravane verte a sillonné plusieurs régions du pays autour de chantiers comprenant la plantation d'arbres, la sensibilisation des populations sur l'intérêt de protéger et d'améliorer l'environnement et des débats sur le thème avec les étudiants et autres membres d'associations. La caravane verte prenait son départ à chaque fois du siège de la direction générale des forêts (DGF) à Ben Aknoun en direction d'une ou deux wilayas, avec Djelfa comme première étape, ensuite les zones arides et steppiques qui sont les plus vulnérables à ce type de fléau. Au cours de la première sortie, un millier d'arbres adaptés a été planté au centre universitaire de Djelfa avec la participation de 200 personnes en collaboration avec les services des forêts. Parallèlement, des ateliers ont été tenus et animés par des membres de la fédération sur la protection non seulement des parcours et des espaces steppiques, mais de tout le nord du pays qui n'est pas à l'abri de la désertification rampante. En effet, l'Algérie compte 200 millions d'hectares désertifiés, un peu plus de 20 millions d'hectares steppiques sont sujets à une désertification récurrente alors que 12 millions d'hectares de steppes et 28% de terres montagneuses sont en proie à l'érosion (hydrique et éolienne). Cette première et grande opération initiée par la fédération a été une totale réussite compte tenu de l'impact qu'elle a eu sur les citoyens et les autorités, notamment les services des forêts qui, pour la plupart, ont mobilisé beaucoup de moyens pour la plantation d'arbres et d'arbustes. Les enfants, eux aussi, étaient la cible privilégiée de la Fnpe car c'est auprès de cette frange qu'il faudra mener tout un travail d'éducation pour la protection et la préservation de l'environnement. Enfin, concernant les résultats escomptés du projet avec l'UE, il y a lieu de citer la création d'un centre de formation opérationnel de communication et d'échange pouvant accueillir les associations écologiques, la constitution d'une banque de données sur les thématiques régionales traitées par les associations d'environnement, la création d'une plateforme web d'échange et d'information...