Plateau de qualité pour des soirées animées. Une seule adresse : la maison de la culture Mouloud Mammeri. Depuis le début du mois de Ramadhan, cet établissement, qui n'a pas connu de répit tout au long de l'année, organise des galas artistiques à partir de 22 h. A l'affiche, pas moins de 70 chanteurs : des jeunes loups de la chanson kabyle mais aussi d'anciennes figures de la scène artistique au CV bien fourni. Dans la première catégorie, le public aura à redécouvrir les non-stop de Rachid Koceila qui font fureur dans les fêtes, la musique rythmée de Mourad Guerbas et de Saïd Youcef, la poésie captivante de Djilali Hamama et de Lani Rabah ainsi que la chanson sentimentale représentée par Hacène Ahrès et Brahim Tayeb. D'autres invités y sont annoncés comme Karim Khelfaoui, Heddad Fatah, Hakim Tidaf, Siham Stiti, Moh Terki, Karim Becha. La liste est encore longue. Les nostalgiques des airs d'antan replongeront en apnée avec Akli Yahiaten, Medjahed Hamid et la pétillante Nouara. Ces derniers sont programmés respectivement pour le 10 et 11 septembre. Très attendus par leurs fans, Akli D., Ali Amrane et Belaïd Branis se produiront le jeudi 3 septembre alors que Rabah Asma est programmé pour le 27 août. A ne pas rater également le come back de Achir Madjid, Massa Bouchafa, Ali Meziane, Fahem Mohand Saïd, Ouazib Mohand Améziane et Aït Djoudi Saâdi. Les férus de la chanson chaâbie ont rendez-vous avec Nacer Eddine Galiz, Abdelkader Cherchem, El Hadi El Anka et Ramdane Mechache le 16 septembre. Mais le concert le plus attendu ici à Tizi Ouzou est incontestablement celui qu'animera Mohamed Allaoua les 6, 7, 8 et 9 septembre. Vu la déferlante humaine qu'il draine lors de ses sorties artistiques, les organisateurs n'excluent pas de domicilier son premier spectacle au stade Oukil Ramdane.