La valeur des investissements directs étrangers dans le secteur de l'énergie et des mines algérien ont dépassé 17 milliards de dollars durant la période allant de 2000 à 2008, soit une moyenne annuelle de quelque 2 milliards de dollars, rapporte APS, citant un rapport du ministère de l'Energie et des Mines. Ces investissements concernent des projets avec des partenaires étrangers dans l'exploration et le développement des hydrocarbures, les centrales électriques, le dessalement de l'eau de mer ainsi que ceux de la branche mines, ajoute la même source. Ce flux parvient essentiellement de l'Europe avec un concours de l'ordre de 58%, dont 24% pour la Grande-Bretagne seulement, suivie, de loin, des Etats-Unis et du Canada qui totalisent ensemble 26%, l'Australie (8%) et l'Asie (5%). S'agissant des exportations des hydrocarbures, la quantité exportée sur la période 2000-2008 a atteint 135 millions, pour une de valeur cumulée de 349 milliards de dollars. En matière de volume, les marchés européens (63%) et américains (29%) restent des sorties traditionnelles des exportations algériennes en hydrocarbures. Par ailleurs, le chiffre d'affaires du secteur de l'énergie et des mines durant la même période a enregistré une croissance annuelle moyenne de 15% passant de 2050 milliards de dinars en 2000 à 6114 milliards de dinars en 2008. L'évolution annuelle de la valeur ajoutée a été également de 15%, soit un montant moyen de 2325 milliards de dinars, souligne le même bilan. Concernant le secteur de l'électricité et du gaz, un programme d'investissement de 191 milliards de dinars a été réalisé au cours de cette période avec une croissance annuelle de 27,7%. La production nationale d'électricité pour la même période a enregistré une croissance annuelle de 6%, en passant de 25 TWH (térawatt heure) en 2000 à 40 TWH en 2008. La longueur du réseau est passée de 206 203 km à 263 820. La puissance installée du parc national de production d'électricité a connu une évolution appréciable en passant de 5907 MW en 2000 à 8502 MW en 2008, soit une croissance moyenne de 4,7% par an. Devant être réceptionnés entre 2010 et 2012, les sept centrales électriques permettraient d'apporter au parc national 2388 MW supplémentaires pour un investissement avoisinant les 49,3 milliards de dinars, alors que 1726 MW sont déjà disponibles à la faveur de la réception de six autres centrales, à en croire le document du ministère. Sur un autre chapitre, le rapport en question montre une évolution annuelle moyenne de 3,1% de la consommation nationale du gaz, passée de 20 milliards m3 en 2000 à 25 milliards m3 en 2008. Le chiffre d'affaires du groupe Sonelgaz a atteint 138 milliards de dinars en 2008 contre 65 milliards de dinars en 2000 représentant une évolution annuelle moyenne de 10%, alors que son effectif a atteint 25 986 agents fin 2008.