Afin de permettre le désengorgement de l'est de la capitale, trois grands projets ont été lancés par la direction des travaux publics. Ces projets portent sur le dédoublement des chemins de wilaya (CW) 121 au niveau de l'axe Aïn Taya-Khemis El Khechna, du CW122 au niveau de Heuraoua-Ouled Moussa, du CW 149 sur l'axe Bordj El Bahri-Hamadi. Une fois achevés, les dédoublements des CW 121, 122 et 149 pourraient, entre autres, servir de pénétrantes entre les pôles urbains de l'est d'Alger et ceux de la wilaya limitrophe de Boumerdès. Le CW 121 passe par la commune de Rouiba et les localités de Sbaâte, Chebacheb et Mouatsa pour aboutir à Khemis El Khechna. Le CW 122 traverse les localités de Braïdia, d'El Kahla, de Réghaïa et d'Ouled Haddadj pour aboutir à Ouled Moussa. Le CW 149 passe par les agglomérations de Quahouet Chergui, Harraga, Ben Zerga, Ben Amar, pour aboutir à Hamadi. Ces trois principaux axes routiers aboutissent tous dans des localités se trouvant à l'ouest de la wilaya de Boumerdès, à savoir Khemis El Khechna, Ouled Moussa et Hamadi, et font également jonction avec la RN24 au niveau de Qahouet Chergui, de Dergana et de Heuraoua. La circulation routière entre l'autoroute de l'Est et les communes de Bordj El Kiffan, Bordj El Bahri, El Marsa, Aïn Taya, Rouiba, Heuraoua et Réghaïa deviendra plus fluide, assurent les responsables de la DTP, car cette partie de la capitale connaît actuellement une grande congestion en matière de circulation routière, particulièrement durant les heures de pointe. Aussi, durant la saison estivale, ces axes routiers, qui ne sont autres que d'étroites routes permettant la circulation dans les deux sens, connaissent d'interminables embouteillages. L'élargissement de ces routes permettra de désengorger un tant soit peu la partie est de la capitale. Néanmoins, dans certaines fractions, le manque de coordination entre les différents intervenants suscite moult interrogations. Des structures nouvellement réalisées devront être démolies pour permettre l'élargissement de la chaussée. D'aucuns qualifient cet état de fait de «gaspillage caractérisé». A Ben Zerga, dans la commune de Bordj El Kiffan, un château d'eau, récemment réalisé et qui alimente en eau potable tous les quartiers avoisinants, va être démoli. Aussi, à Aïn El Kahla dans la commune de Heuraoua, des bâtisses, qui ont été réalisées il y a peu de temps, devront subir le même sort à l'instar d'une antenne de l'APC. Notons que le coût global de l'ensemble des projets lancés dernièrement par le ministère des Travaux publics au niveau de la capitale avoisine les 100 milliards de dinars. De nouvelles trémies, des ouvrages d'art, un viaduc et de multiples projets dans le secteur de l'hydraulique sont inscrits dans le cadre de ce programme.