Les correcteurs se plaignent Les enseignants affectés au centre de correction, sis au lycée Mohamed-El Aïd Al Khalifa à Parc à Fourrage, au chef lieu de wilaya, se sont entre autres plaints hier auprès de la direction de l'éducation de l'insalubrité des sanitaires en l'absence totale d'eau alors qu'ils ne peuvent quitter le centre qu'une fois le travail terminé, et de faire la chaîne à chaque repas à cause du restaurant qui ne peut contenir qu'un petit groupe à la fois. L'autre problème concerne certains correcteurs venus de daïras éloignées (80 à 100 km) du centre de correction mais qui ne sont pas hébergés. Ceux-là sont pourtant obligés d'être présents au centre à partir de 7 h. Notre tentative de connaître l'avis des responsables de la DE sont restées vaines.
Cinq jours de grève de la faim Un citoyen de la commune de Bitam, B. Abdelaziz, père de cinq enfants, de la daïra de Aïn Touta, a entamé il y a cinq jours une grève de la faim, soit depuis l'annonce de la liste des bénéficiaires du logement social dans sa commune, dont il ne fait pas partie. Selon des sources locales, l'homme, un employé dans une entreprise à Barika, a un salaire qui dépasse les 24 000 DA, plafond pour bénéficier d'un logement social. Par ailleurs, un membre de sa famille affirme qu'il ne touche que 23 000 DA. La liste des 40 logements sociaux dévoilée à la fin de la semaine passée à Bitam a provoqué plusieurs réactions; des citoyens ont appelé à l'ouverture d'une enquête sur 12 personnes, qu'ils disent être des proches de quelques élus de l'APC.