La RN27 reliant la ville d'El Milia, par la wilaya de Jijel, à Constantine est devenue un cauchemar pour les automobilistes de l'est du pays qui l'empruntent pour rejoindre les plages de la côte jijelienne. Le calvaire commence généralement dans la wilaya de Mila, plus précisément avant Hamam Beni Haroun, -réputé pour ses brochettes-, pour durer plusieurs heures avant la délivrance qui permet enfin de rejoindre quelque plage pour s'adonner à la trempette et au bronzage. Ceux qui préfèrent le rivage de l'ouest du chef-lieu de wilaya auront droit à d'autres bouchons avant d'accéder à une plage. C'est le même scénario qui se répète au retour, vu l'incroyable embouteillage qui se forme. Il faut dire aussi qu'un réel engouement a été enregistré pour la wilaya de Jijel, surtout avec bon nombre d'habitués de Tunisie, lesquels se sont rabattus sur les côtes nationales. Sans le dédoublement de la RN43 entre El Aouana et El Milia, sur 75 km, la situation aurait été encore plus désastreuse pour les automobilistes. C'est pourquoi, il nous paraît plus qu'urgent que les autorités de Constantine et de Mila pensent à faire de même pour leurs tronçons respectifs de la RN27. Pour celui de la wilaya de Jijel, qui relie El Milia à Sidi Marouf et les limites de la wilaya, une étude a été attribuée, il ne reste donc que la programmation. Le chef-lieu de wilaya qui souffre toujours des encombrements, principalement en fin de journée et le soir, la situation aussi aurait été encore plus grave si le contournement sud de la ville n'avait pas été ouvert à la circulation. Ce dernier relie le 5ème Km à l'est de la ville à Kissir, à 10 km à l'ouest de Jijel.