Après moult péripéties et entraves qui ont duré presque une année, voilà que la voie vers la tenue de l'assemblée générale élective du Comité olympique algérien semble se dessiner avec la récente correspondance du CIO dans laquelle est désignée la composante de la commission de préparation des élections du COA. Le « jockey » des pouvoirs publics, en l'occurrence Mustapha Larfaoui, n'a pas été retenu par l'instance olympique internationale pour présider ladite commission, Hamid Oussedik, non plus. On se rappelle qu'au début du mois de juillet dernier, lors du passage de la délégation du CIO à Alger, ces deux noms ont été proposés par les différentes parties algériennes. Pour ne pas faire de jaloux, le CIO a porté son choix sur Addadi Amar, président du CIJM pour présider la commission composée de Naïdji Nacereddine, SG du COA, Amier Taous et Belhadjoudja Badreddine, respectivement présidents des Fédérations des jeux d'échecs et d'athlétisme ainsi que de Kerzabi Mériem, membre de l'AG du COA. A propos de sa désignation, Addadi Amar nous dira : « En vérité, je n'ai pas été désigné à mon insu, mais j'ai été sollicité par le CIO et j'ai accepté d'offrir mes services pour présider la commission électorale préparatoire à l'AG du COA. C'est un grand honneur pour moi d'avoir été mandaté par le CIO, d'autant que c'est une mission qui me place au service de la famille sportive de mon pays. Je précise que j'avais conditionné mon accord par l'approbation de toutes les parties concernées et je me réjouis de leur satisfaction. Cette réelle convergence des positions renforce ma détermination à faire le maximum pour que le COA puisse surmonter les contingences qui ont freiné jusque-là son renouvellement afin de renouer avec un fonctionnement normal pour que la famille sportive algérienne recouvre son unité et sa cohésion. » Aussi, il faut savoir que la règle électorale universelle ne peut permettre à Addadi d'être juge et partie et, de ce fait, il ne pourra postuler à aucune candidature au sein du COA. A ce propos, il dira : « Quoiqu'il puisse m'en coûter, permettez-moi de dire en toute humilité que ma préoccupation majeure reste et restera l'intérêt du sport algérien et la préservation de l'image du pays. » Enfin, il y a lieu d'espérer que la commission commence ses travaux pour faire aboutir l'assemblée à des élections tant souhaitées et d'éviter à l'Algérie une suspension de la scène sportive internationale.