En colère, les manifestants ont revu également leurs revendications à la hausse. Désormais, ils exigent le départ pur et simple du directeur de la filiale. Ils ne cessent de réclamer leur réintégration dans leurs postes de travail. «Non au terrorisme administratif, non à la hogra», sont les slogans indiqués sur des banderoles placardées à plusieurs endroits par les protestataires. Ces derniers ont fermé la route à l'aide de troncs d'arbres, de pneus enflammés et autres objets hétéroclites. La circulation automobile a été sérieusement perturbée sur cet important axe routier. Plusieurs automobilistes, notamment les camions de gros tonnage, ont été obligés de rebrousser chemin. Il est utile de préciser qu'il ne s'agit pas de la première contestation enregistrée au niveau de cette unité depuis que la direction a mis fin à plusieurs contrats d'ouvriers dont certains ont travaillé durant plusieurs années. A la fin du mois de juillet dernier, deux jeunes manifestants ont tenté de s'immoler par le feu devant la direction de cette unité. Toutes nos tentatives pour joindre le premier responsable de la SMIF sont restées vaines.